Il était une fois Doudou au pays de la violence.
Doudou n’existe plus, mais moi si !
Au fond, c’est une délivrance. C’est une renaissance, et je compte bien tout faire pour vivre à fond cette seconde vie, même si les années qui sont devant moi sont moins nombreuses que celles que je laisse derrière moi ! J’écris non pas pour décrire la souffrance mais pour offrir l’espérance. On peut dire stop, on peut vivre après.
Bien sûr c’est difficile, cela semble même impossible parfois. On a envie de laisser tomber et de se laisser couler, mais quand on aperçoit ce rayon de soleil qui nous tend les bras, malgré les tempêtes, quand on a le sourire de ses enfants et de ses petits-enfants, on se doit d’essayer !
Alors voilà, j’essaye, je tâtonne, je trébuche, mais j’avance.
Je couche mes mots, je balbutie, j’écris, rature et recommence.
Je vis !
L’auteure, née à Dijon, est issue d’une famille de six enfants, quatre filles et deux garçons.
À l’époque, son père travaillait à la SNCF et sa mère faisait le ménage chez un particulier. Ensuite, son père a quitté son emploi pour travailler dans une imprimerie en tant que typographe. Sa mère, en plus de ces journées bien remplies, travaillait de nuit à l’hôpital.
Ils ont fini par quitter Dijon pour emménager en banlieue parisienne, dans le Val-de-Marne.
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